InstagramPublié le : 22/03/2018
Si des hommes et des femmes demandent l’asile à la France, c’est parce qu’ils cherchent un lieu inviolable où se réfugier. En danger de mort, ils ont dû quitter leur pays après avoir été pourchassés, persécutés, emprisonnés, torturés.
Désormais, ils vivent auprès de nous, et nous ne connaissons pas leur histoire. Autour d’eux comme en eux règne un désert de parole : personne ne prend le temps de les écouter, et s’ils crient dans leurs cauchemars ou lorsque leurs tragédies surgissent à leur conscience, leur voix singulière est perdue, étranglée de violence, de peur et de fatigue.
Sachant que le principe du droit d’asile est fondé sur la parole, comment raconter paisiblement ce vécu traumatique ?
Dans son livre, Marie-Caroline Saglio-Yatziminsky, psychologue, revient sur ses consultations de psycho-traumatisme auprès de demandeurs d’asile. Ces derniers, qu’ils soient Peuls de Guinée, Tamouls du Sri Lanka comme Érythréens, Somaliens, Éthiopiens ou encore Bangladais, ont été victimes et/ou témoins de tortures et violences inhumaines. Le soin est donc une étape indispensable ; notamment pour les libérer de leurs cauchemars récurrents les replongeant au cœur de ces souffrances.
Informations pratiques
Paru le 7 mars 2018
19€50 aux Éditions Albin Michel
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-voix-de-ceux-qui-crient-9782226402592