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« Si l’Etat ne paie plus, c’est la faute à Chorus » … à moins que ce soit celle de Zadig et Voltaire

Ce titre est un plagiat partiel d’un article de l’excellent blog du journaliste spécialiste des questions de défense Jean-Dominique Merchet. Il date du 10 mai 2010. Voici ce qu’il écrivait : « L’Etat a accumulé un retard très important dans le règlement de ses factures, suite à une évolution du système d’information Chorus. Ces retards représentent une menace grave pour les sociétés (…) dont les réserves de trésorerie ou les capacités d’emprunt sont insuffisantes pour faire face à cette situation. »

Un an plus tard, Chorus tient à nouveau la vedette, cette fois dans le secteur social. Résultat : des fonctionnaires qui ont les plus grandes difficultés à se servir de cet outil, des préfets qui n’en peuvent... Des associations assurant des services et prestations pour le compte de l’Etat, prenant en charge des milliers de personnes au titre de l’hébergement et de l’accompagnement – notamment des demandeurs d’asile - en grand danger et en état de cessation de paiement potentiel, ayant recours aux services de crédit des banques. Cette situation, ajoutée à la baisse vertigineuse des crédits alloués aux centres d’accueil pour demandeurs d’asile, va directement impacter les missions d’accompagnement des établissements. Sous-administration, défaut de pilotage, baisse des budgets sociaux, mise en danger des associations, voilà les effets les plus visibles de la RGPP, et voilà ce qu’il reste des grandes promesses ministérielles d’abonder les budgets des associations du secteur social en début d’année.

Paris, cp/ Fnars et France terre d'asile, le 11/04/2011