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Trop de demandeurs d’asile sont à la rue dans notre pays !

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 Communiqué de presse

 

Trop de demandeurs d’asile sont à la rue dans notre pays !

 

L’évacuation humanitaire –indispensable- du « sous-camp » situé sous le métro aérien de la Chapelle n’avait pas pour vocation de régler la question de la totalité des migrants errants dans Paris.

Elle a permis à 160 personnes de rentrer dans la procédure de demande d’asile, avec un hébergement pérenne,  et à 70 personnes vulnérables d’être prises en charge par la ville de Paris. Il n’en reste pas moins vrai que de nombreux demandeurs d’asile sont encore privés de leurs droits à Paris, à Calais, et ailleurs et qu’ils n’ont toujours pas accès à un hébergement et à des conditions d’accueil dignes, au mépris de la législation française et européenne.

D’autres personnes en transit, qui ne veulent pas rentrer dans la procédure de demande d’asile ou dont la situation individuelle n’a pas été examinée vont rester dans l’errance ou vont y retourner. Cette situation est de nature à propager la confusion, à alimenter toutes les radicalités.

À Calais, la situation s’aggrave encore, et pourrait aboutir à une situation dramatique. Près de 3 000 personnes, bientôt 3 500, 4000, vivent dans des conditions sanitaires effroyables, sans éclairage, sans accès à l’eau, ni toilettes, ni poubelles.

L’indifférence n'est pas une politique, pas plus que le cynisme. Calais est le symbole même de l’impuissance et de l’absurdité. Calais est une impasse britannique, française et européenne.
Les accords du Touquet signés avec la Grande Bretagne par Nicolas Sarkozy en 2003, qui permettent une externalisation des politiques d’asile et de migration britanniques sur le territoire français doivent être interrogés tout comme l’absurde et inégalitaire règlement Dublin.

À Calais, Il importe que soit définie une politique claire : oui ou non, sommes-nous prêts à accepter un camp de réfugiés dans la sixième puissance du monde ?! Si c'est oui alors mettons-le aux normes internationales, et si c'est non, alors traitons avec dignité toutes les personnes qui sont bloquées dans cette impasse.

Donnons un hébergement et un accompagnement dans des structures adaptées aux personnes vulnérables –femmes, enfants, mineurs isolés étrangers -, aux demandeurs d’asile, aux réfugiés.  La priorité doit être de protéger les demandeurs d’asile et de ne pas leur opposer un déni de droit bien coupable !