fbpx
Main menu

Pierre Henry: "supprimer l'aide médicale de l'État serait une grave erreur"

Publié le : 19/01/2017

Dans un entretien donné aux Tribunes de la santé, Pierre Henry est revenu sur les problématiques liées à la santé des migrants. De la rue aux centres d'hébergements, en passant par les campements, les migrants font face à de nombreux risques sanitaires et leur santé est trop souvent réléguée en bas de l'échelle de leurs priorités qui elles, se concentrent dans l'action de survivre.

Flyer Mettre lexil en images 768x1087 PH

 

Hélène Delmotte, rédactrice en chef de la revue Territoire et santé, a recueilli pour les Tribunes de la santé (un cycle de conférences organisé avec Sciences Po, la revue Territoire et Santé et le Concours médical), les propos de Pierre Henry sur la situation sanitaire des migrants en France. Il revient sur la nécessité de conserver l'aide médicale de l'État qu'il juge "indispensable".
C'est l'ensemble de la collectivité, et pas seulement les personnes migrantes, qui est concernée par ce dispositif de prévention car, comme le souligne Pierre Henry, "l'urgence coûte cher" et les frontières ne sont pas hermétiques aux maladies. Les migrants sont d'autant plus vulnérables face aux maladies et aux blessures diverses qu'ils sont constamment sous le joug de la violence et n'ont aucunes ressources sanitaires. Le directeur de France terre d'asile évoque de plus la situation des demandeurs d'asile dans les Cada et la médicalisation de ces derniers qu'il qualifie de vrai "vrai sujet". Il poursuit ainsi sur la protection du personnel social qui fait parfois face à des pathologies ou des risques sanitaires difficilement gérables.
Au delà des fausses promesses et des idées reçues qui circulent sur les dispositifs d'aide sanitaire, Pierre Henry revient sur les craintes générées par "l'autre" et les solutions proposées par divers partis politiques. Des solutions rapides peu conformes aux droits de l'Homme et toujours plus érosives pour les notions de solidarité et de fraternité.

Retrouvez l'entretien dans son intégralité ici