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Italie-Roberto Maroni: "Nous devons chercher de nouvelles occasions d'intégration des étrangers présents de manière légale dans le pays"

Nécessité d'intégrer les légaux et éviter la création de ghettos 
 

Le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni, a souligné, lundi, la nécessité d'œuvrer pour favoriser l'intégration des immigrés régulièrement établis en Italie tout en évitant la création de ghettos. 

Réagissant aux affrontements entre immigrés qui se sont produits le week-end à Milan (Nord) à la suite du meurtre d'un jeune égyptien, le ministre a fait état de l'existence d'«un modèle social qui ne fonctionne pas (et) qui doit être reconstruit».

«Nous devons chercher de nouvelles occasions d'intégration des étrangers présents de manière légale dans le pays», a affirmé Maroni qui appartient à la Ligue du Nord, parti populiste et anti-immigrés dirigé par Umberto Bossi. «Nous devons chercher à éviter la concentration d'ethnies dans une même zone car cela risquerait de créer des ghettos», a argué le responsable italien qui a initié, depuis l'avènement du gouvernement Berlusconi en 2008, des lois restreignant de manière draconienne les possibilités d'immigration en Italie.

Pour Maroni, «il est important d'éviter qu'une partie de la ville devienne interdite à ses habitants, une sorte de territoire séparé ou de zone franche». Samedi soir, un des quartiers les plus métissés de Milan avait été le théâtre d'affrontements entre bandes rivales d'immigrés suite au meurtre d'un égyptien de 19 ans après une rixe dans un autobus entre immigrés nord-africains et sud-américains.

Selon des informations de presse, l'accrochage s'est transformé en une bagarre au cours de laquelle la victime aurait été mortellement poignardée par des ressortissants péruviens et équatoriens.

Ce meurtre avait déclenché des affrontements au cours desquels des vitrines de boutiques appartenant à des commerçants sud-américains ont été brisées et
des voitures incendiées. A la suite de ces incidents, la police a procédé à l'arrestation de quatre citoyens égyptiens.

D'après l'agence Ansa, 36 égyptiens au total ont été interpellés, dont une
dizaine en situation irrégulière. Parallèlement, la police poursuit son enquête pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et en identifier avec précision le ou les auteurs. 

   
Par MAP

Le Matin.ma, le 16/02/2010