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Publié le : 31/10/2016
À Calais, l'opération de protection des mineurs a permis la mise à l'abri de 1500 mineurs présumés tels et le transfert de 308 mineurs en Grande-Bretagne, alors que nous avions recensé une semaine plus tôt 1291 mineurs dans la « jungle » de Calais. L'opération, qui s'est déroulée sur 3 jours, s'est faite en concertation avec les autorités françaises et le Home Office britannique. Nous rappelons ici qu’il s’agissait d’une opération humanitaire exceptionnelle de mise à l'abri qui échappe aux canons habituels de la protection de l'enfance.
La consigne commune a été de réorienter les personnes manifestement majeures vers la file réservée aux adultes. Ces dernières étaient alors dirigées vers des CAO où elles avaient la possibilité de faire à nouveau valoir leur minorité si elles le souhaitaient.
Orientés vers des CAOMI (Centres d’accueil et d’orientation pour mineurs isolés), les mineurs mis à l’abri pourront bénéficier d'une procédure de réunification familiale vers la Grande-Bretagne si le Home Office poursuit cette opération, ou du droit commun de la protection de l'enfance s’ils souhaitent rester en France.
Le vrai sujet est à présent de savoir quel sera l'avenir de ces jeunes qui, placés dans des CAOMI, se dépêchent pour beaucoup de reprendre la route migratoire vers la Grande-Bretagne et donc revenir vers Calais.
La situation risque fort d'être inextricable, sauf à convoquer la Grande-Bretagne à la table des négociations pour modifier durablement l'accès régulier à ce pays.
France terre d'asile, 31/10/2016