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Calais : une pétition au secours des Mineurs Isolés Etrangers

Depuis de début de l'année, et surtout depuis l'annonce du démantèlement de la zone sud de la « jungle » de Calais, de nombreuses associations dénoncent la situation des mineurs isolés étrangers. Particulièrement impliquée dans l'accueil de ces mineurs, l'association France Terre d'Asile a lancé une campagne le mois dernier pour réunir les mineurs et leurs familles se trouvant de l'autre côté de la Manche. Une campagne qui commence à avoir un certain écho.

#Réunissez-les

 

courrier atlasUn mineur isolé à Calais. Mars 2016 / JEFF MITCHELL / GETTY IMAGES / AFP

Si ces derniers mois des promesses et des velléités en faveur du rapprochement des mineurs avec leurs familles vivant sur le sol britannique, les initiatives ont été bien timides. C'est pourquoi, le 26 mai dernier, FTDA lançait « #Réunissez-les », une campagne en faveur de la simplification des procédures de rapprochement des mineurs de leurs familles, afin que ceux-ci cessent de risquer leur vie pour traverser la Manche. Une pétition qui commence à gagner en visibilité avec 14 000 signatures et, surtout, qui s'ajoute à un travail dont les premiers résultats se font sentir : « depuis le début de l’ouverture des procédures de réunification pour des jeunes de Calais, plus de 40 jeunes ont pu être réunis avec leurs familles, grâce à l’aide d’avocats et d’associations. Ce n’est qu’un début et de nombreux autres attendent toujours, dans des conditions difficiles. On ne peut pas les abandonner à la violence et aux réseaux criminels » selon FTDA.

Harmonisation

Pour l'association, l'harmonisation des procédures, concernant les mineurs isolés, est la clé qui permettra, à terme, de trouver des moyens sûrs et légaux pour ces derniers de se rapprocher de leur famille. Que ce soit en France, en Grande-Bretagne mais également dans toute l'Europe : « La commission doit élaborer des normes stratégiques minimales communes pour les États concernant les MIE. Ces normes doivent porter sur chaque étape du processus, depuis l’arrivée du mineur sur le territoire européen jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée pour lui, afin de lui assurer une protection adéquate » indiquait FTDA, il y a quelques mois. Aujourd'hui, la situation reste toujours extrêmement précaire pour les MIE, rien n'a vraiment bougé, si ce n'est le vote en faveur du Brexit qui risque de ne pas faire avancer les protocoles entre la France et le Royaume-Uni...

28/06/2016, par F. Duhamel, Le Courrier de l'Atlas

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