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L'agence européenne Frontex

Publié le : 18/08/2010

Le rôle et les activités de l'agence

L'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne a été créée par le règlement (CE) n° 2007/2004 du Conseil (du 26 octobre 2004, JO L 349 du 25.11.2004).

FRONTEX coordonne la coopération opérationnelle entre les États membres en matière de gestion des frontières extérieures, assiste les États membres pour la formation des garde‑frontières nationaux, y compris dans l'établissement de normes communes de formation, effectue des analyses de risques, suit l'évolution de la recherche dans les domaines présentant de l'intérêt pour le contrôle et la surveillance des frontières extérieures, assiste les États membres dans les situations qui exigent une assistance technique et opérationnelle renforcée aux frontières extérieures et fournit aux États membres l'appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes.

FRONTEX travaille en liaison étroite avec d'autres partenaires de la Communauté et de l'UE chargés de la sécurité aux frontières extérieures, tels qu'EUROPOL, CEPOL et l'OLAF, de la coopération douanière et de la coopération en matière de contrôles phytosanitaires et vétérinaires, afin de promouvoir la cohérence générale.

FRONTEX renforce la sécurité aux frontières en assurant la coordination des actions des États membres dans le cadre de la mise en œuvre des mesures communautaires relatives à la gestion des frontières extérieures.

Source : http://europa.eu/agencies/community_agencies/frontex/index_fr.htm


Budget de l’Agence Frontex


Le budget de l’Agence Frontex est passé de 6,2 millions d’euros pour sa première année de travail, en 2005, à plus de 87 millions d’euros pour l’année 2010. Cela représente une augmentation de plus de 1300% en 5 ans.

Source : http://www.frontex.europa.eu/budget_and_finance/
 

Opérations et résultats de l’Agence


Depuis sa création, FRONTEX a effectué des opérations terrestres et maritimes. Les opérations terrestres  concernent notamment les frontières roumaines, bulgares, polonaises, hongroises et slovaques.


De même, FRONTEX effectue des opérations maritimes, d’une toute autre échelle. En 2006, les principales opérations communes – Hera I et Hera II – se sont concentrées sur le flux d’immigrants illégaux en provenance d’Afrique passant par les îles Canaries. Les statistiques montrent qu’à la suite de ces opérations majeures, près de 5000 immigrants illégaux ont été empêchés d’entrer sur le territoire européen et qu’entre 2006 et 2009, une diminution de 92% de l’immigration clandestine a été constatée aux Canaries.
La coopération des pays tiers – notamment la Mauritanie et le Sénégal – a été essentielle au succès de ces opérations. A Malte, l’entrée de réfugiés a été réduite de moitié selon Frontex entre 2008 et 2009.


Le bilan des activités des opérations conjointes coordonnées par Frontex en 2009 offre les résultats suivants : 165 700 passages illégaux de frontières interceptés, 6 600 passeurs interceptés et 9 500 faux documents confisqués.


A titre d’exemple, l’entrée de réfugiés a été réduite de moitié entre 2007 et 2008 à Malte selon l’Agence et les entrées irrégulières qui représentaient 87 700 personnes en Grèce pour l’année 2008 ont été réduites à 78 400 en 2009.
Les résultats sont tels que si en 1992 les demandeurs d’asile étaient au nombre de 550 000 dans l’Union européenne qui n’avait que 12 Etats membres, ils n’étaient que 222 930 en 2009 dans l’Europe à 27.


Dans un communiqué en date du 7 juillet 2010, l'Agence présente le premier rapport trimestriel de l’agence FRONTEX de l’année 2010. Le rapport en question montre une chute significative de tous les indicateurs de migrations irrégulières aux frontières extérieures de l’Union européenne, en donnant pour explication à cette tendance :


- Une diminution des opportunités de travail illégal au sein du territoire européen pour les étrangers en situation irrégulière ;
- Des politiques d’asile et de migrations européennes plus restrictives ;
- Une plus active coopération des pays d’origine.


Chiffres (1er trimestre 2010) :


14 200 « détections » de franchissement illégal des frontières externes lors du premier trimestre 2010 (36% de moins par rapport au dernier trimestre 2009) ;
- Les détections aux frontières maritimes de l’Espagne et de l’Italie sont devenues « négligeables », tandis que celles à la frontière orientale de la mer Egée (entre la Grèce et le Turquie) ont chuté de 60% (2 300 « détections ») ;
- Dans l’ensemble de l’UE, les « détections » de migrants irréguliers aux frontières maritimes ont égalé à peine 1/10e du chiffre le plus élevé – constaté au 3e trimestre 2008 avec 33 600 « détections » ;
Route centrale méditerranéenne : 150 « détections » entre janvier et mars 2010 contre 5 200 l’année précédente à la même période – conséquence de la signature de l’accord bilatéral entre l’Italie et la Lybie ;
Route occidentale méditerranéenne : 500 « détections », 72% de moins que l’année précédente à la même période ;
- Route ouest africaine via les Canaries : celle qui fut auparavant la principale route de migrations irrégulières vers l’UE a connu une baisse record : 5 "détections" au 1er trimestre 2010 contre 31 700 en 2006 !

Sources :

- Irregular immigration hits new low in first quarter 2010, facilitator detections up 13%

- Frontex, Rapport d'activités 2009