fbpx
Main menu

En attente de solutions d'hébergement

20 minutes

AFP

Les réfugiés bosniaques sans abri


Plus de 90 réfugiés bosniaques, dont une cinquantaine d'enfants, se sont installés samedi sur le parvis de l'église Saint-Louis de Toulon en attente de solutions d'hébergement. Ces réfugiés, des Tziganes musulmans, sont arrivés à Toulon entre début janvier et mi-mars, a indiqué Virginie Morizet, responsable départementale de l'association France-Terre d'asile.
Après avoir été hébergées dans le cadre de l'accueil d'urgence, ces familles se sont retrouvées à la rue à la fin de la trêve hivernale. Elles ont alors passé une nuit sur le parking de la préfecture et ont ensuite été prises en charge par une coordination entre le diocèse et des associations humanitaires. La préfecture indiquait samedi chercher des solutions de logement pour les 29 réfugiés ayant déposé une demande d'asile, la coordination s'occupant des autres familles. Parmi elles, 26 personnes identifiées comme étant les plus fragiles devraient être hébergées à Solliès-Pont sous des tentes de l'armée. 

20 minutes, le 12/04/2010


--------------------------------------------------------------------------------

Toulon: 91 réfugiés bosniaques en attente de solution de logements

Au total 91 réfugiés bosniaques dont une cinquantaine d'enfants étaient installés samedi sur le parvis de l'église St-Louis de Toulon en attente de solutions d'hébergement, a-t-on appris de sources concordantes.
Ces réfugiés, des tziganes musulmans originaires de Modrica, dans le croissant serbe de Bosnie, sont arrivés à Toulon entre début janvier et mi-mars, a indiqué à l'AFP Virginie Morizet, responsable départementale de l'association France Terre d'asile.

Après avoir été hébergées dans le cadre du dispositif d'accueil d'urgence, ces familles se sont retrouvées à la rue le 1er avril, date de la fin de la trêve hivernale, a-t-elle expliqué.

Ils ont alors passé une nuit sur le parking de la préfecture de Toulon et ont ensuite été pris en charge par une coordination humanitaire composée du diocèse et d'associations tels que le secours catholique, France Terre d'asile, Sichem et le Samu social.

"Nous nous trouvons c'est vrai dans une situation de crise", a indiqué à l'AFP Caroline Gadou, sous-préfète chargée de la cohésion sociale.

"Ils ont été hébergés cette semaine sous un chapiteau dans le domaine de La Castille (entre Toulon et Hyères: NDLR) qui appartient au diocèse et depuis hier il a fallu trouver d'autres solutions, c'est le système D avec le réseau de bénévoles", a indiqué Gilles Rebeche, diacre délégué du diocèse de Toulon, chargé de la solidarité.

"On a demandé un fort de la Marine et la Marine est prête à planter des tentes si on trouve des terrains", a-t-il ajouté.

"A partir de la semaine prochaine, l'Etat va s'acquitter de son obligation d'héberger les personnes qui ont effectivement demandé l'asile et les associations sont en recherche d'autres solutions plus structurées pour les autres familles", a indiqué Mme Gadou, précisant que 29 des 91 réfugiés avaient déposé une demande d'asile.

Reconnaissant des "capacités d'hébergement d'urgence totalement insuffisantes par rapport au nombre de personnes et au fait que ce soit des familles avec de très jeunes enfants", elle a précisé que plusieurs lieux comme "des salles paroissiales ou des chambres d'hôtels" avaient été trouvés pour le week-end.

"Ce sont des solutions relativement précaires parce qu'on s'est retrouvé dans l'urgence", a-t-elle dit.

"On demande aux autorités au moins un lieu transitoire, il y a des possibilités mais il faut convaincre les collectivités", a déclaré à l'AFP Jean-Yves Simon, président régional du secours catholique.

Une solution a été trouvée pour 26 d'entre eux -parmi les plus fragiles- qui vont être hébergés en hôtel jusqu'à mardi avant de s'installer à Solliès-Pont (Var), à une quinzaine de kilomètres de Toulon, dans la cour d'un centre d'hébergement sur laquelle des tentes de l'armée doivent être installées, a précisé Gilles Rebeche.

"On a choisi ces 26 personnes en fonction de priorités médicales", a dit Mme Morizet citant notamment la présence d'"un couple avec sept enfants, d'une femme enceinte, d'un monsieur avec des éclats de mine antipersonnel et d'une mère avec son nourrisson".


AFP, le 11/04/2010