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cp/ Arthuis était bien hors-la-loi !


Jean Arthuis est de plus un gesticulateur et un manipulateur. Jeudi 22 août, il sort du ministère de la Justice et déclare devant les micros qu’il maintient son arrêté anti mineurs étrangers. En réalité, arrivé à Laval, il le retire. Et pour cause, le conseil d’État s’apprêtait à remettre en cause la légalité de sa décision. Lequel conseil d’État rappelle opportunément dans l’ordonnance qu’il vient de rendre (vendredi 23 août à 18h) que désormais « il est interdit au service départemental de l’aide sociale à l’enfance de se fonder sur la position exprimée par l’arrêté du 24 juillet 2013 pour continuer de refuser de prendre en charge les mineurs étrangers isolés qui lui sont confiés … ». Jean Arthuis en retirant son arrêté évite ainsi un camouflet trop visible mais son artifice ne trompera personne.

Le type de délinquance dont a fait preuve Jean Arthuis ne rentre pas dans les statistiques. Il n’y a pas d’atteinte aux biens, mais il y a bien atteinte aux personnes. Une violence faite à de jeunes mineurs isolés étrangers que notre loi, notre constitution et les conventions internationales protègent. Jean Arthuis le savait mais il n’a pourtant pas hésité un instant. C’est un cas d’école pour l’Observatoire de la délinquance.

Avec des contraventions à la loi de cette nature, c’est-à-dire émanant d’un élu de la République, le sentiment d’insécurité démocratique ne peut que se développer. Et le commentaire qu’il livre en retirant son arrêté illégal est consternant : je recommencerai nous dit-il en substance mais sous d’autres formes. Eh bien qu’il sache que nous le poursuivrons dés qu’il franchira la ligne rouge !

Ce qu’a fait Jean Arthuis est illégal. Il est fort heureux que grâce à l’action conjointe et déterminée de France Terre d’asile et du Préfet (ce dernier agissant sur instructions du ministère de l’Intérieur en relation constante avec la Justice) de telles postures ne puissent perdurer dans un État de droit.

Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile

cp/ France terre d'asile, le 26/08/2013