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Les photographies ont été réalisées par le photographe Alessandro Clemenza.

Parce qu’ils font preuve chaque jour d’une force, d’un courage et de résilience impressionnants, France terre d'asile, Alessandro Clemenza, et l'Agence Antidox ont choisi de présenter ces jeunes comme des héros d’aujourd’hui et non comme des victimes. Les photographies ont été prises à Calais.

 

Le mot du photograhe


« De quelle force et de quelle détermination faut-il faire preuve pour parcourir plus de 6 000 km en côtoyant chaque jour le danger? Pour essuyer les tirs à balles en caoutchouc, pour passer les frontières ? Pour traverser la mer sur un bateau de fortune et frôler la mort...?
Difficile de nous imaginer réellement, nous adultes occidentaux, affronter ces périples. Encore plus difficile d'imaginer des enfants les surmonter seuls.
Beaucoup l’ont pourtant fait avec autant de bravoure que des Super Héros.
Mais une fois arrivés à Calais, ces jeunes, bien réels, se retrouvent coincés sans pouvoir rejoindre leur famille qui les attend de l'autre côté de la Manche.

C'est pourquoi France terre d'asile a lancé cette campagne.
Il s'agissait d’imaginer et de réaliser une série de portraits pour accompagner la pétition adressée au gouvernement britannique afin qu’il autorise les mineurs isolés étrangers de Calais à rejoindre légalement leur famille au Royaume-Uni.


D'un commun accord avec France terre d'asile et l'Agence de communication Antidox, nous avons choisi de représenter ces mineurs non accompagnés comme des Héros, et non comme des victimes. C'est eux et leur force que j'ai voulu mettre en premier plan, et non la misère pourtant bien réelle, qui me semblait déjà trop souvent mise en avant dans les photos de camps de migrants.

Durant ces quelques jours passés à Calais, j'ai eu la chance de rencontrer des gens plein d'espoir, débordant de dignité et très fiers de la montrer.
Pourtant, les récits de ces jeunes qui ont fui l'Afghanistan, la Syrie, le Tchad, la Somalie, ou encore l'Érythrée, et qui ont survécu aux passeurs, aux trafics et aux réseaux criminels, glacent le sang.

J’ai voulu poser un regard positif sur ces adolescents qui, s’ils ont perdu l’innocence de l’enfance, continuent à rire et à se projeter dans un avenir meilleur.
Même si  les  héros de la série sont parfois fatigués et qu’ils sont des héros malgré eux, ils forcent notre admiration, comme les super héros des bandes dessinées de notre enfance le faisaient.

Voici une série de portraits et de mises en scènes réalisées à la «Jungle» et à la plage de Calais. »

 

Alessandro Clemenza

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