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Éclairage

La scolarisation et la formation professionnelle

L’enjeu

La scolarisation représente pour le jeune un gage d’insertion et une chance supplémentaire pour justifier de son intégration et de son maintien en France à sa majorité.

L’obligation scolaire concerne tous les enfants de moins de 16 ans présents en France, sans condition de nationalité ou de langue. Les établissements scolaires ne peuvent donc refuser l’inscription des MIE. En revanche, pour les plus de 16 ans, l’obligation scolaire n’existe plus. La scolarisation reste possible, mais la majorité se heurte à des difficultés dans leur accès à l’éducation. En effet, les établissements manquent de places dans les classes adaptées et bien souvent, les jeunes arrivés après 16 ans ont très peu de chances d’être scolarisés.

Les MIE ont des profils variés : certains ont déjà été scolarisés, d’autres non. Ils peuvent maitriser le français comme n’avoir aucune notion de la langue. Leur parcours est bien souvent semé d’embûches. Les délais avant d’être affecté dans une classe sont longs, les programmes éducatifs ne sont pas toujours équivalents d’un pays à l’autre, les jeunes peuvent aussi rencontrer des problèmes d’intégration. Difficultés à s’exprimer en français, rupture scolaire ou troubles psychologiques, plusieurs facteurs peuvent les empêchent de se projeter dans l’avenir.

Ces difficultés viennent s’ajouter à une pression déjà forte pour effectuer en un temps limité une remise à niveau et ainsi intégrer rapidement un cursus diplômant, en vue de s’insérer dans la vie active dès la majorité et de préparer les démarches de régularisation.

Les équipes socio-éducatives accompagnant des jeunes âgés de 16 à 18 ans les encouragent bien souvent à s’orienter vers une formation qualifiante courte, comme le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) en apprentissage. Cette formation représente une voie d’intégration privilégiée, permettant une insertion rapide sur le marché du travail, une autonomie à 18 ans et une régularisation facilitée.