Documents en rapport avec la thématique Droit d'asile
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Date de publication : 2009
Thématique :
Une hausse à relativiser au regard des besoins et des dépenses réelles en 2008.
Le projet de budget « Asile » pour l’année 2010, qui a été adopté par l’Assemblée nationale le 12 novembre dernier, enregistre une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Dans un contexte de reprise soutenue de la demande d’asile, cet effort budgétaire de l’ordre de 29 M € doit cependant être relativisé tant au regard des besoins réels en la matière qu’à la lumière de prévisions budgétaires antérieures peu réalistes.
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Date de publication : 2010
Depuis le printemps 2008, la France accueille des ressortissants irakiens en provenance d’Irak ou de pays limitrophes dans le cadre d’une opération spéciale.Ce programme, qui devrait concerner plus de 1 200 personnes, mobilise l’ensemble des acteurs de l’asile.Cette étude, réalisée par l’Observatoire de l’intégration des réfugiés de France terre d’asile, propose un portrait des réfugiés irakiens d’après leurs caractéristiques sociodémographiques afin d’identifier leurs perspectives d’intégration en France.L’étude restitue également le ressenti des réfugiés vis-à-vis de leur situation actuelle et donne la parole aux structures d’hébergement qui les ont accueillis.Ce cahier du social s’efforce d’identifier les enseignements à tirer pour les futures opérations de réinstallation de la France.
Les médias déterminent largement les représentations de la société d'accueil sur les étrangers et les réfugiés. Pourtant, de nombreuses contraintes pèsent sur les journalistes lorsqu'ils traitent de ce sujet politiquement sensible et certains amalgames peuvent fragiliser l'intégration de ceux qui viennent d'ailleurs.
La politique d'intégration tend à renforcer son action en faveur de l'emploi dès l'accueil des primo-arrivants. Or, le défi à relever est de taille dans un contexte marqué par la crise économique, tandis que les nouveaux dispositifs débutent et doivent encore faire leurs preuves.
Pour beaucoup de parents récemment arrivés en France, l’exercice de la fonction éducative constitue un véritable défi en raison d'une mauvaise maîtrise de la langue mais aussi d'une méconnaissance des codes de leur nouvel environnement. Des structures très diverses tentent de les soutenir, favorisant l'intégration de toute la famille dans la société d'accueil.
Emplois fermés, procédures de validation des diplômes souvent longues et aléatoires, la vie des intellectuels réfugiés s'apparente souvent à un vrai parcours du combattant. Plus que les autres personnes protégées, les fonctions qu'ils ont exercées dans leur pays d'origine constituent en France un véritable frein à leur intégration.
Libertés politiques, droit de vote, structures consultatives, les moyens pour les réfugiés de faire entendre leur voix au sein de la société d'accueil prennent des formes très diverses. Pourtant, des progrès restent à accomplir pour leur permettre de réellement trouver leur place dans le paysage démocratique local.
Alors que le rapprochement familial constitue un droit pour les réfugiés, la procédure qui le met en œuvre se révèle longue et souvent difficilement compréhensible. Surtout, la vie de famille et l'intégration n'en sortent pas toujours indemnes...
La notion de « conditions matérielles d’accueil » a été introduite par la directive européenne « Accueil » du 27 janvier 2003 qui impose aux États membres des normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile.Elles comprennent « le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière ». Elles doivent être accessibles à tous les demandeurs d’asile durant toute la procédure d’examen de leur demande d’asile.
Une hausse à relativiser au regard des besoins et des dépenses réelles en 2008.Le projet de budget « Asile » pour l’année 2010, qui a été adopté par l’Assemblée nationale le 12 novembre dernier, enregistre une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Dans un contexte de reprise soutenue de la demande d’asile, cet effort budgétaire de l’ordre de 29 M € doit cependant être relativisé tant au regard des besoins réels en la matière qu’à la lumière de prévisions budgétaires antérieures peu réalistes.