Gratuit
Date de publication : 2012
Thématique :
Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), on compte à travers le monde 859 300 réfugiés pour qui la réinstallation est la seule solution possible à leur sort. En face, seulement 81 000 places de réinstallation sont offertes chaque année par 26 Etats ce qui signifie que, cette année, seule une personne sur 10 ayant besoin d'une réinstallation bénéficiera de cette opportunité.Le 4 février 2008, la France a signé un accord-cadre de coopération avec le HCR prévoyant la mise en place d’un programme national de réinstallation. Afin de ne pas peser sur le dispositif national d’accueil déjà largement saturé et de permettre aux réfugiés issus des programmes de réinstallation d’accéder à l’autonomie, le Réseau pour l’intégration des réinstallés, projet européen mené par France terre d’asile depuis 2010, développe une réponse adaptée aux parcours et aux besoins des réfugiés réinstallés et ce, à travers la gestion d’un parc de logements temporaires assortie à une prestation d’accompagnement spécifique.Cette Etude biennale offre un regard sur l’actualité de la réinstallation, en France et en Europe, et présente les principaux acquis du projet de Réseau pour l’intégration des réinstallés suite à ses deux premières années d’activité.
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Date de publication : 2011
Hors Collection
Introduction
Cadre Général
- Le règlement Dublin, les enjeux européens et les objectifs du projet
Chapitre 1
- Présentation générale : contenu du règlement Dublin : principes, critères et mécanismes
- Bilan de l'application : constat européen
- La révision du règlement Dublin
Chapitre 2
- Le projet transnational Dublin : pourquoi ce projet ? Présentation générale du projet
Rapports nationaux des organisations partenaires sur la mise en œuvre du projet
Conclusions et recommandations générales
Le 15 novembre dernier, la Commission européenne a lancé un débat public dont l’objectif est de déterminer l’avenir du regroupement familial au sein de l’Union européenne (UE). Dans un contexte de politiques nationales sous pression, les scenarii semblent plutôt pessimistes.
Si les institutions de l’Union européenne (UE) répètent à l’envi souhaiter promouvoir une meilleure intégration des réfugiés, la mise en oeuvre de cette orientation reste cependant à l’appréciation des États membres. De fait, aucune politique commune n’existe en ce domaine. Pour certains, et notamment pour la France, l’enjeu réel de la politique d’insertion de ce public, composante trop souvent invisible parmi la population migrante, n’est-il pas aujourd’hui ailleurs ? S’agit-il en réalité moins de mieux intégrer ou d’intégrer moins ?
La France, qui s’est dotée depuis peu d’un programme de réinstallation, a décidé de marquer une pause d’une durée imprécise dans les arrivées de réfugiés réinstallés pour cause de « saturation du dispositif national d’accueil ». Alors que les autorités sont toujours tenues d’examiner une centaine de dossiers par an, il est nécessaire que celles-ci tirent les conclusions d’un bilan contrasté.
En Outre-mer, l’accès à la protection internationale est devenu en quelques années un sujet brûlant. Face à une hausse croissante des demandes d’asile, les pouvoirs publics peinent à assurer un traitement des dossiers conforme aux standards nationaux, tandis que le dispositif d’accueil se révèle insuffisant.
Depuis le début des révolutions nord-africaines, l’Union européenne (UE) semble se déchirer sur la réponse à apporter aux conséquences migratoires de ces bouleversements politiques. Dans le même temps, les pays d’Afrique du Nord sont confrontés à un afflux important de populations déplacées par le conflit qui a suivi le soulèvement en Libye.
Vendredi 21 janvier 2011, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rendu un arrêt extrêmement attendu dans l'affaire M.S.S. contre Belgique et Grèce. Dans cette affaire, la juridiction du Conseil de l'Europe était appelée à se prononcer sur la conformité du règlement Dublin à la Convention européenne des droits de l'homme...
Le Parlement européen devrait adopter en septembre la refonte du règlement Frontex, l’Agence européenne qui coordonne la surveillance des frontières extérieures de l’Union européenne (UE). La cinquième note d’analyse de l’Observatoire de l’asile et des réfugiés examine les atteintes aux droits des réfugiés qui accompagnent de manière récurrente l’activité de cette agence, et plus largement le contrôle des frontières de l’UE. Elle souligne également l’insuffisance de la réforme en cours, qui risque de renforcer la dilution des responsabilités entre Frontex et les États membres.
La quatrième note d’analyse de l’Observatoire de l’asile et des réfugiés est signée par Vikram Kolmannskog, chercheur et consultant indépendant. L’accélération du réchauffement climatique a déjà d’importantes conséquences sur l’environnement et les vies humaines, y compris en matière de déplacements de populations. La note examine comment le droit européen de l’asile actuel peut permettre de répondre à des situations de déplacements environnementaux. L’auteur plaide pour une interprétation dynamique et évolutive du droit, plutôt que pour la création de nouveaux instruments.
Finding Refuge from Wilder Weather : How Does European Asylum Law Meet the Challenge of Climate Change and Environmental DisplacementThe fourth note d’analyse was written by Vikram Kolmannskog, independent scholar and consultant. The acceleration of climate change already bears important consequences on the environment and human lives. This paper looks at how the current European asylum law can allow answering to environmental displacement. The author of the paper argues for a dynamic and contextual interpretation of law to tackle this issue, rather than for the creation of specific legal instruments.
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