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Date de publication : 2012
Thématique :
Comment les immigrés vivent-ils l'expérience de l'intégration dans 15 villes européennes ?
Si l’intégration des personnes migrantes est un sujet largement débattu en France et en Europe, peu d’études s’intéressent à l’opinion des principaux intéressés : comment vivent-ils l’expérience de l’intégration ?L’enquête sur les citoyens immigrés (Immigrant Citizens Survey, ICS), menée par la Fondation Roi Baudouin et le Migration Policy Group, est la première enquête transnationale qui interroge un panel aussi large et représentatif de migrants à travers l’Europe afin évaluer leurs aspirations, perceptions et besoins en matière d’intégration : 7 473 migrants ont été interrogés dans 7 pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Hongrie, Italie et Portugal).En France, plus de 1 000 personnes ont été interrogées à Paris et à Lyon. Emploi, langues, participation civile et politique, regroupement familial, résidence de longue durée et nationalité, les principales composantes du parcours d’intégration sont abordées dans le cadre de cette étude comparative.L'institut de sondage Ipsos, le Centre d'études européennes de Sciences Po Paris et France terre d'asile ont participé à l'élaboration et à la diffusion de cette étude en France.
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Le vieillissement des migrants et réfugiés âgés arrivés en Europe, et notamment en France, depuis les années 1950 représentent aujourd'hui un enjeu majeur pour les sociétés d'accueil. En 2008, 1,7 millions d'immigrés de plus de 55 ans étaient recensés en France. Qui sont-ils? Quelles difficultés rencontrent-ils? Comment les Etats membres de de l'Union européenne répondent-ils à leurs besoins?SOMMAIRE-La parole à : Claudine Bouygues, Les migrants âgés à Paris : une prise en charge particulière-Zoom : Demande d'asile liées au genre en France et au Royaume-Uni-Mineurs isolés étrangers: État ou départements : qui s'en charge ?-Réinstallation : Réinstallation en France : la question de l'information avant le départ-Actualités juridiques et sociales.-Libre opinion : L'honneur de la France
4 % des demandeurs d’asile dans le monde sont des mineurs isolés étrangers dont 74 % sont accueillis en Europe. Cette région est donc particulièrement concernée par la question de l’adaptation des procédures d’asile et des pratiques des États à l’égard de ces personnes vulnérables en raison de leur double statut d’enfant et de population persécutée.
La Syrie a longtemps été une terre d’accueil pour les réfugiés de la région, comme en témoigne la présence de centaines de milliers de réfugiés irakiens sur son territoire. Aujourd’hui en proie à une « guerre civile caractérisée », la situation dans le pays représente un double défi en matière de protection.
Le Migration Policy Group et la Fondation Roi Baudouin ont publié en mai dernier une enquête recensant des témoignages de migrants afin de comparer les perceptions de leur intégration dans sept pays européens1. Au vu des résultats, la France compte parmi les mauvais élèves, notamment en matière d’accès à la nationalité, facteur clé de l’intégration.
Après plus de deux ans de négociations, l’Union européenne (UE) s’est dotée d’un programme européen commun de réinstallation établissant des priorités communes et de nouvelles règles de financement pour les activités de réinstallation menées par les États membres. À l’issue de cette longue gestation, quels sont les enjeux et les ambitions de ce programme ?
Le nombre de demandes d’asile des mineurs isolés étrangers est relativement faible sur le territoire français : 610 demandes en 2010. Face à ce constat, un groupe de travail s’est réuni en 2011 afin d’en analyser les raisons. Cela a permis de mettre en lumière plusieurs difficultés.
Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), on compte à travers le monde 859 300 réfugiés pour qui la réinstallation est la seule solution possible à leur sort. En face, seulement 81 000 places de réinstallation sont offertes chaque année par 26 Etats ce qui signifie que, cette année, seule une personne sur 10 ayant besoin d'une réinstallation bénéficiera de cette opportunité.Le 4 février 2008, la France a signé un accord-cadre de coopération avec le HCR prévoyant la mise en place d’un programme national de réinstallation. Afin de ne pas peser sur le dispositif national d’accueil déjà largement saturé et de permettre aux réfugiés issus des programmes de réinstallation d’accéder à l’autonomie, le Réseau pour l’intégration des réinstallés, projet européen mené par France terre d’asile depuis 2010, développe une réponse adaptée aux parcours et aux besoins des réfugiés réinstallés et ce, à travers la gestion d’un parc de logements temporaires assortie à une prestation d’accompagnement spécifique.Cette Etude biennale offre un regard sur l’actualité de la réinstallation, en France et en Europe, et présente les principaux acquis du projet de Réseau pour l’intégration des réinstallés suite à ses deux premières années d’activité.
Date de publication : 2011
Le 15 novembre dernier, la Commission européenne a lancé un débat public dont l’objectif est de déterminer l’avenir du regroupement familial au sein de l’Union européenne (UE). Dans un contexte de politiques nationales sous pression, les scenarii semblent plutôt pessimistes.
Si les institutions de l’Union européenne (UE) répètent à l’envi souhaiter promouvoir une meilleure intégration des réfugiés, la mise en oeuvre de cette orientation reste cependant à l’appréciation des États membres. De fait, aucune politique commune n’existe en ce domaine. Pour certains, et notamment pour la France, l’enjeu réel de la politique d’insertion de ce public, composante trop souvent invisible parmi la population migrante, n’est-il pas aujourd’hui ailleurs ? S’agit-il en réalité moins de mieux intégrer ou d’intégrer moins ?