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Date de publication : 2010
Thématique :
Parce qu’ils sont l’objet de persécutions dans leur pays d’origine et qu’ils empruntent les chemins tourmentés de l’exil, les réfugiés s’avèrent particulièrement exposés au risque de psychotraumatisme. En 2006, par exemple, selon les statistiques fournies par les ONG, 20 % au moins des réfugiés des États membres de l’Union européenne auraient été gravement traumatisés avant leur arrivée en Europe.À ce constat s’ajoutent les observations des travailleurs sociaux qui font état d’une augmentation des personnes souffrant de troubles psychologiques au sein du dispositif national d’accueil.
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De par leur situation géographique, les États membres de l’Union européenne ne sont pas tous exposés de la même façon aux flux de demandeurs d’asile et de réfugiés. Les disparités suscitent quelques tensions. De fait, une réflexion et des actions pour favoriser la solidarité européenne sont actuellement menées. Mais cela sera-t-il suffisant ?
Aujourd’hui, la grande majorité des réfugiés de la planète résident dans les pays les moins développés, survivant dans des conditions très précaires. Si des solutions durables ont été envisagées pour leur permettre de se fabriquer un avenir, elles se heurtent dans bien des cas à une réalité économique et politique complexe.
De plus en plus nombreuses à s’installer en France et en Europe, les femmes migrantes et réfugiées se heurtent à de nombreux obstacles pour trouver leur place au sein de la société d’accueil. Plusieurs initiatives ont vu le jour ces dernières années pour les accompagner dans leurs parcours d’insertion mais une politique nationale cohérente tarde encore à se dessiner.
Depuis plus de dix ans, la nécessité de valoriser l’histoire de l’immigration pour sensibiliser la société d’accueil et lutter contre les discriminations s’est imposée en France et en Europe.De nombreuses initiatives ont également vu le jour pour faire de la mémoire un véritable outil d’intégration.
Date de publication : 2009
Les médias déterminent largement les représentations de la société d'accueil sur les étrangers et les réfugiés. Pourtant, de nombreuses contraintes pèsent sur les journalistes lorsqu'ils traitent de ce sujet politiquement sensible et certains amalgames peuvent fragiliser l'intégration de ceux qui viennent d'ailleurs.
La politique d'intégration tend à renforcer son action en faveur de l'emploi dès l'accueil des primo-arrivants. Or, le défi à relever est de taille dans un contexte marqué par la crise économique, tandis que les nouveaux dispositifs débutent et doivent encore faire leurs preuves.
Pour beaucoup de parents récemment arrivés en France, l’exercice de la fonction éducative constitue un véritable défi en raison d'une mauvaise maîtrise de la langue mais aussi d'une méconnaissance des codes de leur nouvel environnement. Des structures très diverses tentent de les soutenir, favorisant l'intégration de toute la famille dans la société d'accueil.
Emplois fermés, procédures de validation des diplômes souvent longues et aléatoires, la vie des intellectuels réfugiés s'apparente souvent à un vrai parcours du combattant. Plus que les autres personnes protégées, les fonctions qu'ils ont exercées dans leur pays d'origine constituent en France un véritable frein à leur intégration.
Libertés politiques, droit de vote, structures consultatives, les moyens pour les réfugiés de faire entendre leur voix au sein de la société d'accueil prennent des formes très diverses. Pourtant, des progrès restent à accomplir pour leur permettre de réellement trouver leur place dans le paysage démocratique local.