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Date de publication : 2016
Thématique :
Les indicateurs montrent que le niveau de vie des jeunes se dégrade et que le taux de chômage augmente. Ils doivent faire face à de nombreux obstacles, et les jeunes réfugiés ne sont pas épargnés, ce à quoi s'ajoutent les difficultés inhérentes à leur situation (traumatismes, barrière de la langue, etc.), malgré leur énergie et leur détermination.
La lettre de l'asile et de l'intégration n°76 se penche sur leur situation et sur les initiatives pour leur donner les outils pour construire leur avenir.
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Alors que l'accueil des réfugiés est au coeur des débats en Europe, un autre groupe vulnérable, « effacé » du monde, tente chaque jour de faire valoir ses droits : les apatrides. D'après le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ils seraient quelques 10 millions dans le monde à ne pas posséder de nationalité.
Bien que la France n’ait été que peu impactée par la hausse sans précédent d’arrivées de migrants et de réfugiés en Europe, l’hébergement et le logement des demandeurs d’asile et réfugiés restent très problématiques. Face aux difficultés de l’État d’assurer un accueil à tous, des solutions sont développées, notamment par la société civile. Mais des défis persistent, l’accueil ne pouvant se résumer à un toit.
En 2015, plus 850 000 personnes ont rejoint l’Europe via la Grèce. Plus de 80 000 arrivées ont déjà été enregistrées depuis le début de l’année. La grande majorité de ces personnes fuient des situations de conflits (Syrie, Irak, Afghanistan), cherchent à être protéger conformément au droit international.
Alors que certains États membres freinent la mise en en place de réponses communes et appropriées face à la dénommée « crise des réfugiés » et que la Grèce est laissée, seule, en première ligne pour gérer les arrivées, France terre d’asile organise, du 15 au 18 février 2016, une visite de terrain de Athènes à Lesbos, à la rencontre des acteurs de la société civile, des institutions et des réfugiés dans le but de mieux appréhender la situation actuelle et d’en évaluer les besoins. Chaque jour, un article est publié dans la Rubrique « Aux portes de l’Europe », afin de rendre compte des informations et témoignages collectés.
Date de publication : 2015
Elle est entrée en vigueur sur la pointe des pieds début novembre, après une adoption à l’assemblée, en plein été. Elle met le point final à une débauche de débats, de rapports et de grandes illusions. Beaucoup espéraient tant de la « grande » réforme annoncée de l’asile que beaucoup sont déçus.
La crise des réfugiés en Europe, la pire dit-on depuis la Seconde Guerre mondiale, réduit à la quasi invisibilité médiatique - donc politique- une situation déjà critique : celle des mineurs isolés étrangers. Pour ces jeunes, qui dès leur arrivée en France doivent déjà préparer leur majorité et la nécessité d'une régularisation à leurs 18 ans, la formation professionnelle est un véritable vecteur d'intégration et un tremplin pour l'avenir.
Au-delà de la problématique des mineurs isolés étrangers, la lettre n°71 s'intéresse également au rôle de la scolarisation des enfants dans l'intégration des réfugiés.
Il y a quelques jours, le HCR annonçait le chiffre record de 60 millions de réfugiés et de déplacés dans le monde. Parallèlement, les arrivées de réfugiés en méditerranée se succèdent et la question migratoire apparait régulièrement dans l’actualité médiatique.
Dans le sillon de la Journée mondiale des réfugiés, France terre d’asile a souhaité consacrer cette lettre à des hommes et des femmes qui ont pour point commun de partager l’expérience de l’exil.
Pour les uns, la santé n’a pas de prix, pour d’autres elle a un coût. Mais pour les plus fragiles, les plus précaires et parmi eux les demandeurs d’asile, la santé reste un parcours qui en appelle davantage aux qualités du combattant que du patient en quête de soins.La complexité des démarches administratives, l’accès laborieux aux différents professionnels de santé, les délais de consultations dissuasifs et bien d’autres obstacles –dont la perte récurrente des dossiers CMU quand les demandeurs d’asile changent de département - les éloignent de la prise en charge de fond dont ils ont grand besoin.
Février est arrivé avec ces 300 Syriens, Érythréens ou Soudanais, morts noyés ou – c’est nouveau – frigorifiés en Méditerranée. Faute de voies de migration légales pour fuir la guerre, la mauvaise gouvernance, l’insécurité ou le mal développement, le scénario se répète, à ce point identique de mois en années qu’il finit par laisser de marbre les responsables européens. Ils ne feront même pas semblant. Trop de sollicitations : ils observent, de Donetsk à Kobané en passant par les frontières bien incertaines du Sahel, les nationalismes et les extrémismes prospérer.