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Date de publication : 2013
Thématique :
Sommaire :- La parole à : John Chandler, The Children's Society- Europe : Concilier efficacité et qualité ? Focus sur la réforme de l'asile en Belgique- Intégration : La nécessaire de l'accueil en préfecture des bénéficiaires d'une protection internationale- Réinstallation : Accès à l'enseignement supérieur : qu'en est-il des réfugiés réinstalés?- Actualités juridiques et sociales- Libre opinion : Immigration : la réforme d'un sujet "normal"
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Le 1er février dernier, Thierry Tuot, conseiller d’État, a remis au Premier ministre son rapport intitulé La grande nation, pour une société inclusive.Ce rapport, commandé au lendemain de la victoire à l’élection présidentielle, avait pour objectif de proposer des pistes de refondation de la politique d’intégration française. Un débat qui mérite quelques éclaircissements.Sommaire :Une : Le rapport Tuot : et après?La parole à : Prévenir dès l'arrivée des difficultés correctement diagnostiquées.Europe : Le Système Dublin.Mineurs isolés étrangers : une sécurisation inaboutie.Réinstallation: Faciliter l'accès à l'emploi.Actualités juridiques et sociales.Libre opinion.
Date de publication : 2012
Le vieillissement des migrants et réfugiés âgés arrivés en Europe, et notamment en France, depuis les années 1950 représentent aujourd'hui un enjeu majeur pour les sociétés d'accueil. En 2008, 1,7 millions d'immigrés de plus de 55 ans étaient recensés en France. Qui sont-ils? Quelles difficultés rencontrent-ils? Comment les Etats membres de de l'Union européenne répondent-ils à leurs besoins?SOMMAIRE-La parole à : Claudine Bouygues, Les migrants âgés à Paris : une prise en charge particulière-Zoom : Demande d'asile liées au genre en France et au Royaume-Uni-Mineurs isolés étrangers: État ou départements : qui s'en charge ?-Réinstallation : Réinstallation en France : la question de l'information avant le départ-Actualités juridiques et sociales.-Libre opinion : L'honneur de la France
4 % des demandeurs d’asile dans le monde sont des mineurs isolés étrangers dont 74 % sont accueillis en Europe. Cette région est donc particulièrement concernée par la question de l’adaptation des procédures d’asile et des pratiques des États à l’égard de ces personnes vulnérables en raison de leur double statut d’enfant et de population persécutée.
La Syrie a longtemps été une terre d’accueil pour les réfugiés de la région, comme en témoigne la présence de centaines de milliers de réfugiés irakiens sur son territoire. Aujourd’hui en proie à une « guerre civile caractérisée », la situation dans le pays représente un double défi en matière de protection.
Le Migration Policy Group et la Fondation Roi Baudouin ont publié en mai dernier une enquête recensant des témoignages de migrants afin de comparer les perceptions de leur intégration dans sept pays européens1. Au vu des résultats, la France compte parmi les mauvais élèves, notamment en matière d’accès à la nationalité, facteur clé de l’intégration.
Après plus de deux ans de négociations, l’Union européenne (UE) s’est dotée d’un programme européen commun de réinstallation établissant des priorités communes et de nouvelles règles de financement pour les activités de réinstallation menées par les États membres. À l’issue de cette longue gestation, quels sont les enjeux et les ambitions de ce programme ?
Le nombre de demandes d’asile des mineurs isolés étrangers est relativement faible sur le territoire français : 610 demandes en 2010. Face à ce constat, un groupe de travail s’est réuni en 2011 afin d’en analyser les raisons. Cela a permis de mettre en lumière plusieurs difficultés.
Des mineurs étrangers sans représentant légal sont présents dans les 27 pays de l’Union européenne. Comme les adultes, une grande partie de ces jeunes a fui les conflits et les persécutions dont ils étaient victimes dans leur pays d’origine : enrôlement des mineurs, trafic d’enfants pour prostitution, exploitation sexuelle, mutilation génitale des filles, travail des enfants … nombreuses sont les raisons qui poussent ces enfants sur les routes de l’exil, en quête de d’asile et de protection. L’Union européenne est particulièrement concernée par cette question puisqu’elle accueille 74% des mineurs isolés demandeurs d’asile.Afin de mieux cerner les enjeux de cette problématique, une étude de droit comparé intitulée « Le droit d’asile des mineurs isolés étrangers dans l’Union européenne » dresse, pour la première fois, un panorama des systèmes d’asile européens à l’égard des mineurs isolés étrangers.Ce projet, cofinancé par le programme « Droits fondamentaux et citoyenneté de l’Union européenne », a été coordonné par France terre d’asile (France) et réalisé en partenariat avec six organisations non gouvernementales : Consiglio Italiano per i Rifugiati (Italie), Hungarian Helsinki Committee (Hongrie), International Humanitarian Initiative Foundation (Pologne), Institute for Rights, Equality & Diversity (Grèce), Shelter. Safe house (Lettonie), Terre des Hommes (Allemagne).
Date de publication : 2011
Si les institutions de l’Union européenne (UE) répètent à l’envi souhaiter promouvoir une meilleure intégration des réfugiés, la mise en oeuvre de cette orientation reste cependant à l’appréciation des États membres. De fait, aucune politique commune n’existe en ce domaine. Pour certains, et notamment pour la France, l’enjeu réel de la politique d’insertion de ce public, composante trop souvent invisible parmi la population migrante, n’est-il pas aujourd’hui ailleurs ? S’agit-il en réalité moins de mieux intégrer ou d’intégrer moins ?