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Duos de demain

Le parrainage citoyen : un levier pour l'intégration des réfugiés

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Témoignage d'Anne-Marie

Témoignage d'Anne-Marie

Le parrainage s’est bien passé, à chaque fois que je proposais à Sonam que l’on se voie elle disait oui donc manifestement ça avait bien accroché. Elle avait un peu de mal à parler français mais elle avait quand même fait pas mal de cours donc elle se débrouillait, son mari c’est plus compliqué parce qu’il travaillait dans un milieu chinois et tibétain. J’ai appris des choses sur le Tibet, je suis allée voir des expositions sur le Tibet, on est allé à la Pagode où j’ai découvert une partie de sa culture et surtout des problèmes. Après je n’ai pas parlé de ses réels problèmes, des raisons pour lesquelles elle était venue car ce n’était pas le but. Mais si elle en avait eu envie, il n’y avait pas de souci. Son mari était plus prêt à en parler mais il y avait le problème de la langue, comme je ne parle pas anglais.

Je trouve qu’aujourd’hui il y a énormément de réfugiés en France et que l’on doit tous apporter sa pierre à l’édifice. Moi j’avais envie de quelque chose de concret, ce n’est pas forcément mettre des sous dans une association mais plutôt montrer qu’on peut accueillir, et effectivement ce côté d’échange culturel, il n’y a aucune relation d’argent entre nous. Donc j’ai bien aimé ces échanges de culture.

On a fait pas mal de sorties comme le Musée du Louvre, le cinéma, Notre-Dame. Elle voulait aller aux Champs Élysées, on y est allées, elle a vu que c’était très cher. Son gamin a 6 ans donc on est allés plutôt dans les jardins, le Parc Montsouris, le château de Vincennes,... Et puis autrement elle est venue à la maison pour faire des momos, les raviolis tibétains donc on a fait un peu de cuisine. On est allé plusieurs fois au cinéma, sinon des musées. La dernière fois c’était le Petit Palais, elle aime bien les belles choses.