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La Journée internationale des droits de l'enfant chez France terre d'asile
 
 
Depuis 1999, France terre d'asile s'implique dans l’accueil et la protection des mineurs isolés étrangers (MIE) et s’efforce de garantir à ces jeunes le respect de leurs droits tels que définis par la Convention internationale des droits de l’enfant. Nos établissements ont ainsi souhaité participer à la Journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre en organisant divers évènements.
 
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De la sensibilisation aux droits de l'enfant...

En amont de cette journée mondiale, des ateliers de sensibilisation aux droits de l'enfant ont été organisés.

A la Maison d'accueil et accompagnement pour MIE "Miguel Angel Estrella" à Créteil, les formatrices Français langue étrangère (FLE) ont mis en place un atelier autour de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Des jeux ont été organisés et des affiches ainsi que des vidéos ont été présentées afin d'expliquer cette convention aux jeunes.

Le service d'évaluation et de mise à l'abri pour MIE de Créteil a également organisé deux ateliers de sensibilisation la veille de la journée mondiale. 

 

Dans nos établissements parisiens, les formatrices FLE ont sensibilisé les jeunes à cet évènement.

... à des activités artistiques et cinématographiques...

Nos établissements ont également souhaité faire participer les jeunes à des activités créatives autour des droits de l'enfant.

 

Les jeunes de la Maison d'accueil et accompagnement vers l'autonomie pour MIE de Boissy-Saint-Léger se sont rendus à l'exposition Malika organisée par l'Unicef. Ce samedi 20 novembre, une fresque issue d'un atelier sur un article de la CIDE et réalisée par les jeunes a été présentée. Enfin, les jeunes ont fait une représentation de danse pour clôturer la Semaine des droits de l'enfant, organisée par la ville.

Quant aux jeunes de la Maison d'accueil et accompagnement "Estrella", ils ont participé à un atelier d'arts plastiques et un atelier de stop-motion. Ils ont fait du collage, de la peinture, du dessin et du stop-motion avec des objets afin d'imager les droits de l'enfant, étudiés lors d'un atelier de sensibilisation.

Vendredi, leurs oeuvres ont été exposées et les jeunes ont expliqué leur travail à l'équipe. Elles sont restées affichées tout le week-end et les jeunes n'ayant pas pu se rendre aux ateliers, du fait de leur travail, ont pu contribuer à cette exposition.

 

Enfin, les établissements de Caen organisent un évènement en différé, le 8 décembre au Café des Images d'Hérouville-Saint-Clair.

A cette occasion, l'exposition Portraits de réfugiés à laquelle un jeune du service a participé sera présentée. Les jeunes partageront également leurs talents musicaux lors de plusieurs interludes. Deux films seront projetés : un webdoc auquel France terre d'asile a participé en 2017 à travers le portrait de deux jeunes MIE de Caen et le film La Cour de Babel. Pour finir, des échanges entre les jeunes, les bénévoles et le public auront lieu. 

...en passant par des jeux et autres animations

Les établissements d'accueil provisoire parisiens ont organisé un évènement inter-établissements autour des droits de l'enfant à la Villa Saint-Michel, à Paris. 

Les Maisons d'accueil provisoire pour MIE vulnérables du boulevard Ney et du boulevard de Strasbourg ainsi que l’Etablissement Archereau ont choisi de réaliser une vidéo dans laquelle les droits ont été présentés et mis en scène par les jeunes.

Le dispositif de la Villa Saint Michel a quant à lui prévu la lecture d’un texte en lien avec les droits de l’enfant, que les jeunes ont préparé en classe de FLE. La restitution prendra la forme d’un échange entre les jeunes.

La restitution des supports s'est faite hier, à la Villa Saint Michel. Pour clôturer l’évènement, un DJ a animé l’après midi et un goûter a été organisé.

Enfin, l'Etablissement d'accueil pour MIE d'Amiens (LAMNA) a organisé un jeu de piste dans le centre ville d'Amiens. Ce jeu consistait à repérer les différents lieux importants en lien avec leurs droits. Par exemple, repérer un médecin ou une pharmacie pour le droit à la santé, repérer un supermarché pour le droit à l'alimentation, etc. Chaque jeune disposait d'un plan avec les principaux lieux identifiés. Il devait se prendre en photo devant le lieu ou récupérer un objet placé à l'intérieur du lieu pour prouver qu'il s'y est bien rendu.

Pendant qu'un premier groupe participait au jeu de piste, un second groupe a été chargé de préparer un goûter en confectionnant des gâteaux. A la fin de l'évènement, les jeunes ont pu se retrouver autour d'un moment convivial afin de partager le goûter préparé.

Rendez-vous sur notre compte Instagram cette semaine pour découvrir notre série "1 jour, 1 droit" consacrée aux droits de l'enfant !

Le 20 novembre marque l'anniversaire de l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant (CIDE) en 1989, ainsi que l'adoption de la Déclaration des droits de l'enfant adoptée par l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1959.

La CIDE est le traité international le plus ratifié en matière de droits de l'homme et définie toute une liste de droits fondamentaux, obligatoires et non négociables

  • le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
  • le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
  • le droit d’aller à l’école
  • le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
  • le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
  • le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
  • le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
  • le droit de jouer et d’avoir des loisirs
  • le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
  • le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé

4 principes fondamentaux sont également énoncés : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant.

Au titre de cette Convention, le statut d’enfant devrait prévaloir pour les mineurs isolés étrangers. En tant que pays signataire de la CIDE, la France se doit d’accompagner et de protéger ces enfants afin de construire un parcours et une intégration réussis dans le respect de valeurs partagées.